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Débats, enjeux, perspectives : 50 ans des sciences de l'éducation.

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Argument

En octobre 1967, après une longue bataille pour arracher l’inscription à l’université des sciences de l’éducation, les universités de Bordeaux, de Caen et de Paris sont les 3 premières à être autorisées à proposer une maîtrise de sciences de l’éducation (une licence à 2 certificats, une maîtrise à 2 certificats).

50 ans plus tard, ce colloque que le Centre interdisciplinaire de recherche normand en éducation et formation (Cirnef) et l’Association des enseignants et chercheurs en sciences de l'éducation (AECSE) organisent les 18-20 octobre 2017 à Caen sera l’occasion à la fois d’apprécier le chemin parcouru, d’examiner la situation contemporaine et de regarder vers le futur.

Lorsque Jean Château (Bordeaux), Maurice Debesse (Paris) et Gaston Mialaret (Caen) obtiennent la création de la maîtrise en sciences de l’éducation, la question du rapport aux autres disciplines - la philosophie et la psychologie surtout- est centrale. Chaque décennie passée depuis cette création, la question de la disciplinarisation s’est posée : une discipline ou non ? un processus inachevé de constitution disciplinaire (N. Mosconi/ H. Peyronie, 2002) ? une discipline-carrefour (B. Charlot, 1995) ? une discipline à l’interface (M. Develay, 2002) ?...

Après cette création, la question des débouchés professionnels se pose immédiatement (G. Mialaret, 2000). Pour certains, ces diplômes devraient donner accès à des concours (de l’Éducation nationale par exemple) ou être reconnus pour l’exercice de certains métiers (animateurs socioculturels…). D’entrée de jeu, le rapport avec le monde scolaire, et surtout la formation des enseignants a constitué un nœud gordien, un point de tensions.

Comment l’offre des formations en sciences de l’éducation a-t-elle évolué ? Quels rapports entretiennent les sciences de l’éducation avec les champs de pratiques (Charlot, 1995, Barbier, 2001), auxquelles elles sont indissociablement adossées ?

Alors que l’histoire de la discipline a été jalonnée dès ses commencements par la préoccupation d’identifier ses objets, ses laboratoires, ses revues, ses thèses…, le colloque sera l’occasion de faire le point à la fois sur l’évolution et sur la situation contemporaine.

Quels sont les objets, thématiques, cadres, méthodologies de recherche ? Quelle évolution observe-t-on ? Cela pourra être appréhendé par exemple au travers de l’examen des laboratoires, des thèses soutenues, des colloques, congrès, thèmes des chercheur-e-s, des publications (revues, monographie…)…

Pour examiner la situation contemporaine, les évolutions et les lignes de perspectives, l’examen de la morphologie du corps des chercheur-e-s (enseignants-chercheurs, chercheurs, doctorant-e-s) sera aussi une piste qui sera proposée.

Le rôle des associations pourra aussi également être abordé ainsi que le développement des dimensions internationales de la discipline.

Enfin, à quel futur se prépare notre discipline ? A quels enjeux sociaux, politiques et scientifiques doit- elle faire face ? Ces questionnements et les réponses possibles pourront être précisés dans les contributions.

 

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